La Géorgie est un pays qui couvre un territoire de 69 700 km², 10% de la surface de la France, il possède des frontières avec la fédération de Russie au nord, l’Azerbaïdjan à l'est, l' Arménie au sud et la Turquie au sud-ouest. Les limites avec l'Ossétie du Sud et l'Abkhazie, sécurisée côté extérieur par des forces russes, constituent des obstacles qui ne peuvent plus être franchis depuis 2008. La population (sans compter celles de l'Abkhazie et de l'Ossétie du Sud) est de 3,7 millions d'habitants soit 5% de la France.
La Géorgie est subdivisée en neuf régions, nommées mkhare , deux républiques autonomes.                                                                                                      Décalage horaire:  +2 heures l'été et + 3 heures l'hiver                                                 La monnaie est le Lari: 1 L = 0.3159€

A la frontière la douane vous remet un document informatif avec les tarifs de l'assurance obligatoire, il faut la prendre à un poste 16 km après avoir passé la frontière. Le coût est de 45 Lari pour 15 jours, de 75 Lari pour 30 jours

La limitation de vitesse est de 60km/h en ville, 90/100 km/h sur les routes et 110 Km/h sur les autoroutes 

Le Taux d'alcoolémie autorisé au volant est de 0 g/l

28/06/2019Vladikavkaz -Kazbegi (Géorgie) 15 km                                                    nous passons sans problème les frontières russes et Géorgiennes en 1h15, nous faisons en peu de change à sortie de la douane,

il nous reste 15 km avant d'arriver à Kazbégi. La route est très moyenne, beaucoup de virages? petite vitesse, mais un paysage magnifique, nous y arrivons à 17h30, notre conseil: route à ne pas emprunter de nuit.

 

 

Nous trouvons au bout du village une place de parking à coté d'une ancienne église en restauration, nous y passerons la nuit, nous allons faire le tour du village à pieds, c'est plutôt un village pour randonneurs. N 42°39'37.04" E 44°38'33.66". Il nous faut avancer nos montres d'une heure soit deux heures par rapport à la France.                                                29/06/2019 Stepantsnunda - Mtskheta: 200 km                                                                   bonne nuit très calme, il fait 12°, nous allons refaire un tour dans le village, le pain n'est pas encore cuit, la petite église devant laquelle nous avons passés la nuit n'est pas visitable,

nous reprenons notre route vers Tbilissi, nous traversons les montagnes par une route étroite, sinueuse et de qualité moyenne, la température est tombée à 9°, la conduite des géorgiens nous surprends, mais nous n'avons encore rien vu... Nous arrivons à Tbilissi où la la conduite est plutôt du pousse toi de la que je n'y mettes... c'est encore pire qu'en Ouzbékistan... ca double de tous les côtés, ça pousse, ça se faufile, c'est infernal, arrêt à un hypermarché Carrefour . Achat d'une carte SIM 15 Lari, du change dans une banque et des courses alimentaires, la circulation est tellement dense et dangereuse, nous décidons de ne pas rester à Tbilissi et de partir vers Mtskheta, située à environ à 20 km au nord de Tbilissi,  par une route correcte sauf les 5 premiers kilomètres, nous y arriverons à 17h30.

Nous trouvons un parking payant et un peu au dessus un parking gratuit derrière la police, nous décidons d'y rester pour bivouaquer  N 41°50'37.45" E 44°43'31.59", nous allons à pieds vers le centre ville afin de nous repérer, nous en profiterons pour visiter la cathédrale orthodoxe de  Svétitskhovéli, "la légende prétend qu’un habitant de Mtskheta ayant assisté à la crucifixion du Christ a racheté la tunique de Jésus à un soldat romain. Lorsque sa sœur, Sidonie, a touché la tunique sacrée, elle a été submergée d’une telle émotion qu’elle en est morte. Il a alors été impossible de lui faire lâcher le tissu, elle a donc été enterrée avec la tunique. Un cèdre a poussé sur sa tombe".

 

Après la conversion au christianisme, une église en bois a été érigée sur l’emplacement de la tombe de Sainte Sidonie. Deux légendes existent sur le cèdre qui avait poussé sur cette tombe.La première raconte de que bâtisseurs ont voulu utiliser le cèdre comme bois de construction. Mais ils n’ont pas réussi à l’abattre. Sainte Nino a prié et finalement l’arbre s’est placé correctement de lui même. Il a repris vie, fleuri et a produit une huile miraculeuse guérissant tous les maux (ou presque).D’après la seconde légende, les bâtisseurs ont taillé sept piliers dans le cèdre. Ils n’ont pas eu de problème pour poser les six premiers. Quand ils ont voulu faire de même avec le dernier, il s’est envolé. C’est Sainte Nino, après une nuit de prière qui a réussi à le placer correctement. Il a alors fleuri et s’est mis à produire le liquide miraculeux. En souvenir de ce miracle, l’église a été baptisée Svétitskhovéli soit “pilier vivant” ou mieux encore “pilier qui donne la vie”. C'est l'office, il faut se couvrir les jambes, pas de photos durant l'office, 19 h retour au parking.     

                                               

30/06/2019 Mtskheta                                                                                                                          bonne nuit malgré le vent qui a soufflé une bonne partie de la nuit, à 9h30 nous repartons vers l'office du tourisme qui est proche de la cathédrale du XI^e s, il n'y a pas d'office, nous pouvons la visiter sans déranger, il y a la tombe du roi Irakli II (1720-1768),            

 

l'iconostase est d'influence russe orthodoxe, autour de la cathédrale le palais de Melkisedek I qui est aussi du XI^e s, le palais d'Anton II,  puis nous allons visiter la petite église Antioche, elle est incroyablement petite, mais est superbement située sur les rivières, en face de Djvari, cette petite église date du IV^e siècle, mais ce n'était qu'une ruine jusqu'en 2000, où elle fut presque entièrement refaite.

 

Retour déjeuné au parking, avant nous faisons halte à l'entrée du poste de police afin de nous signaler, nous sommes reçus dans un premier temps par une dame qui nous parle un peu en français et nous dit que sa fille vit en France à coté de Bruxelles...., nous lui expliquons que Bruxelles est en Belgique, oui c'est bien en Belgique mais ils parlent français .... un policier vient nous voir, mais il ne parle pas anglais et il nous fait comprendre que rester sur le parking ne pause pas de problèmes et nous souhaite bienvenue en Géorgie, sur ce parking il y a la gendarmerie et la police municipale qui semblent s'ignorer, mais nous serons bien gardés... La police est le bâtiment moderne avec trois drapeaux en façade, la police municipale est derrière, plus discrète, mais avec des véhicules marqués police en géorgien et il y a un robinet d'eau.

A 14h30 nous repartons vers l'office du tourisme afin de trouver un taxi pour aller jusqu'au monastère de Djvari, nous trouvons un vieux monsieur qui avec son véhicule personnel fait taxi (sans en être un ) nous discutons le prix 15 Lari au lieu de 20 Nous partons dans une petite voiture avec conduite à droite, mais notre papi s'avère être un émule de Fangio !!! mais nous arrivons a bon port, un peu secoué ....  Djvari est un monastère orthodoxe géorgien du VIe situé près de Mtskheta.   Le nom de l'édifice signifie littéralement « monastère de la Croix ». Il s'élève au sommet d'une montagne rocheuse au confluent de la Koura et de l'Aragvi, faisant face au village, qui a jadis été la capitale du royaume d'Ibérie. Le site de Djvari est tout simplement renversant, il semble ne pouvoir avoir été édifié que par des hommes inspirés par un souffle divin. Il est visible aux quatre coins de la vallée qui mène vers  Tbilissi depuis la Kartlie. C'est ici au IVe siècle que, selon la légende, Sainte Nino aurait planté la première croix (Djvari en géorgien), en ceps de vigne, en Géorgie, avant de convertir la famille royale à Mtskhéta. Les seuls vestiges de l'église de Djvari sont un exemple de structure tétra-conque (à quatre conques)

 

entre chaque conque, il y a des chapelles formées de trois-quart de  niche circulaire, communicant avec l'espace central. La transition entre la travée de la cour et le dôme circulaire est effectué à l'aide de trois rangées de trompes. Le plan a un grand impact sur le développement futur de l'architecture géorgienne et sert de modèle pour d'autres églises non seulement en Géorgie mais également dans le reste de la Transcaucasie. De nombreux bas-reliefs présentant une influence grecque ou sassanide décorent les façades extérieures, avec des descriptions en ancien onciale géorgien accompagnant certains de ces bas-reliefs. Le  tympan de l'entrée sur la façade sud est orné de reliefs représentant la Glorification de la Croix et l'Ascension du Christ. La vue sur la vallée à180° est magnifique,

 

l'église l'est tout autant, nous repartons avec "Fangio" qui nous attendait, nous nous faisons déposer devant le monastère de Samtavro, c'est un monastère chrétien composé de l'église de la transfiguration et du couvent Sainte - Nino. La première église est construite au IV^e siècle par le roi Mirvan III d'Ibérie, le bâtiment actuel date du XI^e siècle sous le règne de Georges I er. Retour à pieds à l'office du tourisme où à coté il y a un magasin de vin, la Géorgie serait le berceau du vin ... Nous achetons un peu de vin et repartons au parking, cette journée aura été riche en découvertes, visites et agréable. Nous souhaitions nous rendre au site de David Gareja, mais la route est très mauvaise, donc pas pour nous, en taxi c'est 4 heures A/R et 3 heures de visite, le taxi nous demandait 150 Lari, nous décidons de faire l'impasse. La journée c'est passée sous le vent, sans spider, nous aurons passés deux bonnes journées à Mtskheta, nous faisons le plein d'eau, tant que nous avons de l'eau nous prenons une bonne douche, de nouveau le plein d'eau, nous voila prêts pour aller à Gori. 01/07/2019 Mtskheta - Gori: 100 km                                                                             bonne nuit mais toujours sous le vent, nous partons vers Gori, la nuit ne nous a pas fait changer d'avis, nous arrivons au point GPS, parking du Stade N 41.97955 E 44.103561, mais il est encore tôt et nous décidons d'aller au site troglodyte de Uplistikhe ou Ouplistsikhé situé à 10 km à l’est de Gori. La cité fut l'un des plus importants sanctuaires païens de Karthlie-Ibérie, elle resta un centre important d'étape sur une piste caravanière de la route de la soie pendant le Moyen Age, perdant toutefois progressivement de son importance, surtout après le choix de Tbilissi comme capitale par David IV, la ville fut ensuite détruite par Tamerlan ainsi que par des tremblements de terre (en particulier celui de 1920), restant toutefois habitée jusqu'au début du XX e S. Nous arrivons sur un grand parking, nous trouvons une place à l'ombre, pour la journée, le prix de la visite est de 7 L/pers. Nous partons visiter, le site, désormais inhabité contenait originellement plus de 700 grottes à flanc de falaise,

 

il en subsiste environ 150, dont un ancien théâtre au plafond octogonal, la « salle de la reine "Tamar"  (probablement le palais royal, même si une présence de Tamar n'est pas documentée) et l'église d'Ouplistouli, basilique des IXe S et Xe S qui, elle, n'est pas troglodytique. À son pied se trouve l'ancien temple païen où se pratiquaient probablement des sacrifices humains. Heureusement il fait soleil, ce doit être dangereux par temps de pluie, belle visite, dommage qu'il n'y ait pas de peintures rupestres, après la visite nous allons au restaurant" Cave Town" erreur c'est tout sauf un restaurant, surtout à éviter... jus-t’a à l'entrée du site il y a une petite cafeteria, café, débit de boissons, avec Internet, nous avons regretté de ne pas en voir fait notre choix, mais nous irons boire une bière, manger un gâteau et nous connecter à Internet. Par sécurité nous décidons de repartir bivouaquer au stade de Gori, même s'il est possible de bivouaquer sur le parking du site troglodyte. Le parking du stade peut contenir 5 camping-car, au vestiaire du stade il y a un robinet d'eau, mais il faut que le vestiaire soit ouvert afin d'en profiter N 41.97955 E 44.103561 02/07/2019 Gori - Akhalsikhe: 135 km                                                                         bonne nuit, réveil un peu frais, il fait 12° dans le fourgon, après avoir fait le plein d'eau, nous partons vers le centre ville, Gori est la ville de naissance de Joseph Staline, qui se nommait en réalité Iossif Vissarionovitch Djougachvili, nous verrons de l’extérieur la maison où il est né, une petite cabane en bois, à coté un grand musée lui est consacré, dans la cour le wagon de chemin de fer personnel de Staline, la voiture verte Pullman, qui est blindée?pèse 83 tonnes, a été utilisée par Staline à partir de 1941, notamment lors de sa participation à la conférence de Yalta et à la conférence de Téhéran,

puis nous partons vers Akhaltskhe capitale de la région de Samtskhé-Djavakhétie, nous irons visiter la Forteresse de Rabati (6L/Per) qui est très bien conservée de l'extérieur, l'intérieur a été totalement restauré et la vue est magnifique. Il faut stationner sur le deuxième parking qui est derrière la forteresse, pas sur le parking en arrivant, mais une fois stationné il faut faire, à pieds, le tour afin de pouvoir accéder à l'entrée. c'est une forteresse datant du IXe S, totalement reconstruite sous l'empire Ottoman au XVI et XVIIe S, le site du château de Rabati occupe une superficie de 7 hectares, divisée en deux parties : la partie supérieure, cœur historique du site et la partie basse, plus moderne.

 

 

placDans la partie supérieure se trouvent le musée historique de Samtskhe-Javakheti, situé dans le château ancestral des Jakéti, la mosquée Haji Ahmed Pacha ou mosquée Akhmedie, la madrassa, le tombeau du Pacha, l'église orthodoxe du IXe S, la citadelle et l'amphithéâtre.La partie inférieure de la forteresse est, elle, occupée par les installations dédiées aux touristes : un hôtel, un restaurant, deux bars-cafés, une cave à vin, des magasins de marque ainsi qu'une maison des mariages. Un centre d'information met à la disposition des visiteurs de la forteresse des guides en langue géorgienne, russe, anglaise et rien en français... Après cette visite nous repartons vers le cente ville, en chemin nous trouvons un supermarché et nous sommes de retour au parking à 18 h, nous bougeons le fourgon, afin d'être à l'ombre, nous nous collons dos au muret nous y passerons la nuit        N 41.643134 E 42.97664  

                                                                                        

03/07/2019 Akhalsikhe - Vardzia: 80 km                                                                       bonne nuit, pas un bruit à part les gardiens de nuit, à 8h nous partons, faisons halte au supermarché pour acheter de l'eau en bouteille de 5 litres et des fruits. En chemin nous nous arrêtons à la forteresse de Khertvisi, l'affleurement a été utilisée comme une forteresse au deuxième siècle avant JC, est réputé pour avoir été détruite par Alexandre le Grand. Une forteresse "moderne" a cependant été construit autour des XIII^e et XIV^e siècles. Elle a connu la lutte lors de l'invasion ottomane (et l'occupation subséquente) au XVI^e siècle. Les murs du côté le plus éloigné donnent directement sur une falaise tombant à pic sur la Koura au-dessous. Si vous avez envie d'un accès de vertige, hissez-vous et regardez vers le bas.... 

Nous repartons vers Vardzia, c'est un ensemble monastique troglodytique du XII^e siècle, qui constitue un monument artistique culturel géorgien, ce chef-d’œuvre est entouré d'un réseau de forteresse, pour être utilisé, à cette époque, comme point d'appui en cas d'attaque par le sud. Nous trouvons le grand parking et une place à l'ombre à coté d'une fontaine d'eau il n'est que 11h30, nous n'irons le visiter qu'après déjeuné, il faut prendre un mini bus  pour y accéder (ça monte...) la visite 7L/pers et le mini bus 1L/pers.

 

Il faut entre 1h30 et 2 h pour tout visiter,il faut être en bonne forme et bien chaussé, car ça monte et ça descend raide et il faut prendre des escaliers très pentus (déconseillé aux enfants et aux handicapés) Les grottes s'étirent le long de la falaise sur environ cinq cents mètres et jusqu'à dix-neuf niveaux. Le site comportait plus de 3 000 grottes pouvant contenir 5 000 personnes à la fois, reliées entre elles par un système complexe de tunnels, ce complexe fortifié comptait 360 pièces, une pour chaque jour de l'année. De retour au parking comme nous avons une source d'eau à 3 mètres nous prenons une douche et refaisons le plein d'eau, ce soir nous irons au restaurant qui est sur place, diner en terrasse au bord de l'eau.

Notre avis vous avez un choix a faire, visitez Vardzia et pas Uplistsikhe, Vardzia est mieux conservé et à l’intérieur il reste un monastère qui est encore en activité.                              04/07/2019 Vardzia - Gelati: 270 km                                                                                     bonne nuit, complément d'eau et vidange de la K7 aux WC qui sont ouverts, sur la route nous faisons halte au monastère de Sapara, il existe depuis au moins le IX^e siècle et comportait douze églises dont trois existent encore. L'église de la Dormition est la plus ancienne (X^e siècle). La plus grande, l'église Saint-Sabas, date du XIII^e siècle et possède des fresques historique de grande qualité. Elle a été érigée par le prince de Samtskhé Beka Djakéli dont le père Sargis s'était retiré au monastère à la fin de sa vie.Belles peintures , mais très abimées.

 

Nous ne monterons pas jusqu'au ruines du château qui est plus haut, nous repartons et faisons un arrêt à Bordjomi qui est une ville d'eau, elle est connue pour sa station thermale à eau à hydrocarbonate de sodium, Bordjomi, est, une destination touristique réputée, comme un équivalent de Vichy. Il y a tout proche le parc national de Borjomi-Kharagauli. Bordjomi a encore de belles et anciennes demeures: l'hôtel Crowne Plaza, la villa Vepart,

 

 

.....nous flânerons dans la rue principale qui borde la source, après cette visite qui nous change des monastères, nous repartons vers Gelati où nous y arrivons à 18h30 et bivouaquerons sur le parking du monastère. N.295676  E 42.770006                          05/07/2019 Gelati - Batumi: 180 km                                                                                      Le monastère de Ghélati se trouve près de  Koutaïssi dans la région d'Iméréthie dans l'ouest de la Géorgie. Il fut fondé en 1106 par le roi David IV de Géorgie qui y est enterré. Le roi David, le reconstructeur, fonda la première église ainsi que l'académie. Cette dernière devint, l'une des deux plus importantes de Géorgie au Moyen Age et plusieurs rois de Géorgie y sont enterrés. En 1922, les bolcheviks expulsèrent les moines et il fallut attendre 1988 pour que Ghélati abrite à nouveau une communauté monastique. C'est actuellement une ruine en restauration, des échafaudages tout le tour.Si les habitations des moines ainsi que l'académie sont en ruines, par contre les églises sont bien préservées : l'église de la Sainte-Vierge, église principale, dont certaines parties datent de la fondation en 1106, a conservé des fresques et une mosaïque du XIIe S,

 

l'église Saint-Nicolas, plus petite, date du XIVe S, l'église Saint Georges est la plus ancienne car antérieure à la fondation du monastère, construite par le roi Démétrius 1er, et a conservé des fresques du XVIe S,un clocher, séparé des églises comme c'est la tradition en Géorgie, date du XVIe S.  

            
 

 

 

 

 

 

Le monastère de Motsaméta est l'autre site grandiose de la région de Koutaïssi, à 6 km de la ville. Plus isolé que Guélati, s'il ne le vaut pas pour l'architecture, son emplacement est littéralement incroyable. Le monastère est perché sur un piton rocheux entouré de montagnes, à la sortie d'une forêt de buis, dans un coude à 70 degrés de la rivière Tskhaltsitélia. Le nom de la rivière signifie littéralement " l'eau est rouge ". Cette appellation et le monastère lui-même sont directement liés par l'histoire. Au VIII^e siècle, les Arabes envahissent la région. Le monastère avait été fondé au VII^e siècle. Les armées arabes y massacrent les habitants, dont les ducs d'Argvéti, les frères David et Konstantiné Mkhéidzé. Les corps des frères sont jetés à la rivière, d'où son nom de " rouge ". Mais la légende veut que des lions soient allés repêcher les corps pour les remonter jusqu'à l'église. L'ossuaire des martyrs y fut conservé. L'église actuelle date du XVIII^e siècle et est très influencée par l'architecture catholique, l'intérieur notamment. Littéralement entourée par le précipice, l'église a un emplacement superbe et offre des vues inoubliables sur le canyon. Sur les falaises de l'autre côté de la rivière, en bas, on peut apercevoir des grottes. On dit que c'est de là que les frères martyrs furent jetés à la rivière par les Arabes. Le martyre de David et Konstantiné est du reste au cœur de toute la spiritualité de Motsaméta, selon la tradition, leurs os y sont conservés.      

 

         
La  Cathédrale de Bagrati  a été construite au XIe S  dans la ville de Kutaisi, aujourd'hui en ruines, elle est un chef-d'œuvre de l'architecture médiévale géorgienne. Située sur la colline Uk'imerioni, elle est construite au début du XI^e siècle pendant le règne du roi   Bagrat III , d'où son nom, signifiant « la cathédrale de Bagrat ». Une inscription sur le mur septentrional révèle que le plancher fut installé en « chronicon 223 », donc 1003 au calendrier Julien. Elle est dévastée par des bombes des troupes ottomanes en 1692 ; ceux-ci étaient en train d'envahir le royaume d'Imérétie. Cet incident cause l'effondrement de la coupole et du toit, laissant ainsi la cathédrale en l'état dont on la voit aujourd'hui.

Les travaux de conservation et de restauration ainsi que des études archéologiques sont en cours depuis 1952. En juin 2012, les travaux de reconstruction en béton lancés à l'initiative du président géorgien et qui faisaient peser la menace d'une exclusion de la liste du patrimoine mondial de l'UNESCO, ont été arrêtés sur l'ordre du patriarche¹. Le classement au patrimoine mondial  est néanmoins retiré en 2017. L'intérieur est immense, mais nu, vide de tout mobilier, sans âme ..... Sur le parking en rentrant dans la cathédrale il y a un point d'eau N 42.276788 E42.703137 et sur le petit parking attenant il y a des WC où il est possible de vider la K7. Nous déjeunons au petit restaurant qui est en face de la cathédrale, une serveuse parle un peu le français, repas agréable et personnel très agréable aussi.  Nous décidons de repartir vers Batoumi afin de trouver une laverie, nous la trouvons mais il faut déposer le linge et attendre 48 h afin de le récupérer.... c'est pas pour nous, nous repartons, nous trouvons sur la route un supermarché Carrefour, arrêt pour nos achats alimentaires, nous ferons halte pour la nuit sur un grand parking N 41.566299 E 41.568863 un peu à l'écart de la route et dos à la mer.                                                                                                             06/07/2019 Batoumi - Sarpi: 6 km                                                                                    nuit moyenne, passage de voitures, voix, à 8h nous partons vers Sari passer la frontière géorgienne et turque.Passage de la frontière de la Géorgie sans problème, mais le passager et le chauffeur avec le véhicule sont séparés, le passager emprunte un long couloir qui traverse la douane turque et se retrouve à la sortie en Turquie, le chauffeur ne doit pas rester entre les deux zones, il doit impérativement sortir, passer en Turquie et il y a un petit parking. Il n'est pas possible au passager de re-rentrer dans la zone tampon, les douaniers font barrage. Avec l'aide d'un turc nous parvenons à nous retrouver et partons vers Macka 

 Notre ressenti: très joli pays, une ancienne culture, de très beaux paysages, nous y avons passés 7 jours super, grand calme (à part Tbillisi) et des bivouacs reposants. Un grand halo de calme après la course du Kazakhstan et de l'Ousbékistan. Aucuns regrets d'avoir fait de choix de passer par ce pays, nous y reviendrons un jour....

 

 

 

 

 à 18h30